Le journal d'une apprentie fée

Chapitre 5

Publié le 30/01/2018 à 18:25 par leblogfeerique Tags : coeur moi monde roman histoire sur pouvoir air

Mercredi 15 Février 

C'est dingue! La pression est si forte que je ne peux plus respirer. Si encore je pouvais me défendre, mais mes membres ne répondent plus. Je vois trouble et Edwin n'est pas encore revenue. Je décide donc de m'accrocher à ce qu'il me reste de volonté pour me défendre ; et sans l'expliquer, souhaitant de tout cœur éloigner le mal, je sens l'étreinte se desserrer. J'en profite pour m'extirper et faire face à mon ennemi. Je vis alors une silhouette sombre humanoïde devant moi, ses yeux blancs brillant de malice. Puis elle se retourna, s'enfuit vers les bois pour enfin disparaître dans l'immensité sauvage. Sur mes gardes, je jetai un œil autour de moi mais ne senti plus de présence maléfique, juste les quelques résidus d'énergie néfaste laissés par ce visiteur et celle déjà présente. A terre, gisait mon pendentif, brillant encore d'une lueur décroissante.

 

"Elli! Elli! s'époumonait Edwin en se précipitant dans ma direction. Tu vas bien ?

-Oui. Enfin, je crois. Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il vient de se passer.

-Tu as été attaquée par un ombrageux, un soldat des ombres. Il y en a tout autour ici.

-Pourquoi a-t-il fuit ?

-Ton pouvoir s'est exprimé. (Voyant mon air perplexe) Je t'explique. Tu as été choisie à la naissance comme gardienne du pouvoir. Il n'y en a qu'un tous les milles ans. Tu es donc la cinquième de toute l'histoire de l'humanité. Ton rôle consiste à protéger notre monde des forces noires comme les ombrageux par exemple. Te sentant en danger, tu as rassemblé tes forces pour créer un champs de force purificateur. Ce n'est là qu'une petite parcelle de ce que tu es capable de faire. 

-Mais comment ai-je pu rassembler un champs de force ?

-Comme chaque humain, tu as la capacité de contrôler les flux d'énergies qui parcourent ton corps et ton environnement. La grande majorité des êtres humains peuvent le maîtriser mais assez faiblement. Mais certaines personnes comme les magnétiseurs par exemple peuvent le faire sur un plus large champ. Quand à toi, tu es celle qui as le plus de capacité à contrôler ces énergies et le pendentif servant de canaliseur, tu as pu créer un champs de force. 

-Si tout le monde peut contrôler un minimum ces énergies, comment se fait-il que presque personne dans l'occident actuel ne soit un minimum guérisseur ?

-Ces pratiques se sont perdues avec l'ère industrielle. Bon assez parlé, il est temps de prendre contact avec les grandes fées. "

 

Chapitre 4

Publié le 24/01/2018 à 12:07 par leblogfeerique Tags : mer art sur moi roman heureux carte rose jardin papier collection

Mercredi 15 Février (vers midi)

 

J'ai proposé à ma grand-mère d'aller à Carnac faire un tour dans les champs de menhir et les dolmens. Mais elle doit rendre visite au grand oncle Bob. Il est plutôt ennuyeux alors je lui laisse ce plaisir et la préviens que j'en profiterai pour parfaire mon projet d'art.

Je me rendit en centre-ville pour rassembler ce qu' Edwin m'a demandé.

-Essence d'Aloe-verra et de lavande

-3 perles de quartz rose

-Perle d’œil de tigre

-Eau pure de source non-traitée

-Pierre de silex

Je trouvai le tout dans un petit magasin et récupéra l'eau de source dans le puit du jardin que je mis dans une bouteille en cristal (trouvée dans une brocante). Je pris également mon sac d'explorateur (trousse de secours, vêtements de rechange, boussole, carte, lampe-torche, bougie, lanterne, ficelle, allumettes, gourdes et vivres) on ne sait jamais, ainsi que mon portable chargé à bloc, un carnet et trois crayon papier.

Me voici prête pour l'exploration !

 

Mercredi 15 Février 14h

 

Après un copieux repas et une tarte à la rhubarbe (je savais que je n'y couperais pas), je me rendit à Carnac, près des champs de menhir. Edwin est là, près du bois.

"Qu'as-tu donc fais durant tout ce temps? Je t'attend depuis ce matin!

-Désolé, je n'ai pas l'habitude de me balader avec des pierres de silex dans la poche. Encore heureux que tu ne m'ai pas demandé une roche volcanique.

-Tu n'as donc pas non plus de collection de minéraux ?

-Non. Et ne me le reproche pas. Tu ne me l'a jamais demandé. Plus sérieusement, qu'est-ce qu'on fait ici ?

-Viens avec moi, je vais t'expliquer."

Après une marche de plusieurs kilomètres hors des sentiers battus, nous découvrîmes une version plus petite de Stonehenge, avec en son centre un motif représentant un astérisque dans un triskel, le tout entouré d'un cercle.

"Assied-toi en tailleur mais ne rentre pas dans le dolmen. Tu n'es pas encore prête."

Elle disparut et je décidai donc de méditer un peu.

Tout cela est-il réel ? Il me semble que oui. Je me concentrai sur les énergies autour de moi et tout d'un coup, je ressentit une puissante énergie néfaste autour de moi. Et quelque chose me prit à la gorge.

 

 

Chapitre 3

Publié le 25/08/2017 à 19:53 par leblogfeerique Tags : roman chez bonjour sourire mer air chat monde bonne moi papier

Mercredi 15 février (plus tard dans la matinée)

 

Mamie m'a appelé pour me dire qu'elle passerait au marché avant de rentrer. Je suis sûre qu'elle va ramener du poisson et de la rhubarbe pour le dessert. Je pourrai toujours manger le poisson ! Que voulez-vous, nous sommes un peuple de la mer. Bref, l'odeur du thé (au citron) a réveillé mon invitée. Le chat est partit juste après avoir englouti son repas sans me remercier - Quel mal élevé !- me laissant donc seule avec ma vieille amie. « Bien dormi ? » lui-demandais-je en lui versant le thé dans un dé à coudre. Alors elle m'a regardé avec de grands yeux étonnés. Puis sans m'y attendre elle sauta à mon cou un grand sourire aux lèvre.

«Ellie ! Cela fait si longtemps que je te reconnais à peine.

-Bonjour Edwin. Je suis étonnée que tu te souviennes de moi.

-Mais voyons, comment pourrait-on oublier sa filleule ? Bon, ce n'est pas le tout, mais nous devons parler sérieusement.

-Mange d'abord quelque chose. Un sac vide ne tient pas debout. »

Je ramène donc de la cuisine de quoi manger pour moi aussi.

« Le dé à coudre est peut-être un peu petit, mais c'est tout ce qu'il y a ici.

-Oh ne t'inquiète donc pas de ça. Mais il fait assez frais ici. C'est un tantinet plus confortable chez moi.

-En parlant de fraîcheur, que faisais-tu hier soir dans le potager ?

-Je te cherchais. Tu auras bientôt vingt ans n'est-ce pas ?

-Le 21 avril c'est cela, répondis-je, surprise par cette question.

-Un mois et un jour après le changement de saison de cette année.

-Oui je crois bien, dis-je en regardant le calendrier. »

Elle prit une gorgée de thé et sortit de je ne sais où, un papier qu'elle me tendit. Je sortit le médaillon de ma poche et l'approcha d'elle.

« Tu l'a laissé tombé, je te le rends.

-Es-tu si loin du bourg ? Ne t'ai-je pas déjà avertie de ce que tu devais faire ? »

Puis, voyant mon air étonné, ajouta :

« Il est à toi. Garde-le en sûreté. Il est très important. »

Alors, me rappelant son scintillement de tout à l'heure, je compris. Ce bijoux que je tenais à bouts de doigt était en quelque sorte, un lien avec Edwin.

« Oui, tu es ma filleule et non je ne suis pas ta marraine la bonne fée. Aujourd'hui, je te demande de nous aider car notre monde est menacé. Non pas à cause des Hommes mais par quelque chose de bien plus puissant et de bien plus noir. »

Des bruits de pas se font entendre dehors.

« Je te laisse ça ici. Lis-le et rassemble le nécessaire, puis rejoins-moi aux pierres levées »

Le temps que je regarde par la fenêtre ma grand-mère arriver, Edwin avait disparu; ne laissant derrière elle qu'un morceau de papier, un pendentif, une ou deux recommandations et une mise en garde inquiétante.

Chapitre 2

Publié le 25/08/2017 à 19:40 par leblogfeerique Tags : musique air chat sur oiseaux chez roman moi nuit

Mercredi 15 février ( le matin, dans la cuisine)

 

Cette nuit, j'ai fait un rêve que je pensais ne plus faire depuis longtemps. La dernière fois que je l'ai fait j'avais dix ans. Je suis dans un pré couvert de mousse pieds nus, je porte une robe en dentelle blanche et mes bras sont dénudés. Il fait chaud car nous sommes en été et un grand soleil illumine l'horizon par dessus les pins et les chênes de la forêt au loin. Un brise légère et agréable effleure ma peau et je profite du moment. Le calmea envahi cette contrée paradisiaque. Les seuls sons, proviennent du butinement des abeilles et du chant des oiseaux. Quelques papillons volettent autour. Je marche en direction de la forêt, vers le grand cèdre qui domine la vallée au milieu de la forêt. Deux ifs majestueux en marquent l'entrée et si on veut y pénétrer, il faut passer au travers. Mais il ne faut pas avoir peur de ces arbres. Car si leur apparence laisse à désirer, ils sont pour moi comme des phénixqui renaissent non pas des cendres, mais de leur carcasse de bois. Je passe donc entre les branches et écarte les quelques fougères qui me barrent le passage et je continue ainsi pendant quelques minutes. Tout d'un coup, je me retrouve à la croisée de plusieurs chemins. Ils arrivent et repartent comme de petits farceurs facétieux. Alors que je m’apprête à rebrousser chemin, une musique venant d'un flûte résonne dans les bois. Je prend le chemin qui mène vers sa source et contre toute attente, je me retrouve nez à nez avec une fée. Elle n'est pas plus grande que mon avant bras mais elle est d'une beauté extraordinaire avec des ailes dans le dos et une robe faite de plumes d'oiseaux. Elle me regarde d'un air ébahis puis s'arrête de jouer de son instrument et se met à ma hauteur puis me dis de tout son sérieux « Je suis ton destin ».

C'est toujours à ce moment que je me réveille. A l'époque, je n'avais pas compris la porté de ces paroles mais, désormais, je sais que cela peut changer mon avenir. Je descend les marches sans faire de bruit. L'aube pointe à la fenêtre. Elle est toujours là, endormie dans un panier à œufs avec du journal froissé comme matelas et une serviette comme couverture. Milien est toujours là lui aussi, couché sur un coussin. Dehors, il a arrêté de pleuvoir et les quelques rayons qui percent les nuages, laissent l'espoir d'une journée radieuse. Je réveille le chat. Il a faim et me le fais bien savoir. J'ouvre donc la porte pour qu'il rentre chez lui, mais il ne semble pas vouloir. Je regarde de plus près et vois un médaillon dans sa gueule. Je le lui prend donc et lorsque je l'approche de la fée, il semble briller d'avantage. Je décide donc de donner au chat quelques restes se trouvant dans le frigo (un blanc de poulet) et prépare du thé et des biscuits pour notre petite invitée.

Chapitre 1

Publié le 25/08/2017 à 19:16 par leblogfeerique Tags : maison moi bonne chat mort sur monde saint air roman pouvoir
Chapitre 1

Mardi 14 Février 2017 (dans le salon)

 

« Je sors ce soir ». J'ai d'abord cru que c'était une blague (encore) de la part de ma grand-mère. Depuis qu'elle est veuve, elle essaye de noyer son chagrin à coup de sarcasmes et de tartes à la rhubarbe. Elle pense vraiment me faire plaisir avec ça et je salue ses efforts, mais j'ai beau lui avoir répété cent fois que je déteste la rhubarbe, elle n'écoute rien. C'est ma première semaine de vacances depuis septembre dernier, que voulez-vous je suis en BTS, et elle essaye déjà de m'empoisonner. Bon, en tout cas ce soir, c'est la Saint Valentin, et comme d'habitude, je ne suis pas valentine. Bon qu'importe, elle sort prendre l'air et c'est le principal. Quant à moi, je vais pouvoir finir mes croquis et un peu de tranquillité n'est pas de trop. Mamie les trouve jolis mais sans en comprendre le sens profond. Et comme il pleut, je suis de bonne humeur. Surtout parce que je reste au chaud près de la cheminée allumée. Enfin je me sens dans un élan d'inspiration ! Bon du coup je décroche et je file bosser.

 

Mardi 14 Février (le soir, dans la cuisine)

 

Ding ! Dong ! J'entends sonner à la porte. Ce qui me surprend car à 21h, personne n'est censé venir ennuyer quelqu'un ! Surtout quand celui-ci s'informe des espèces d'arbres les plus dangereux au monde. Je ne mens pas ! Regardez le Mancenillier par exemple qu'on surnomme aussi « l'arbre de la mort ». Si on touche la pluie qui a coulé sur les feuilles on se met à hurler de douleurs avec une sensation de brûlures intenses. Ou bien l' Ayahuaska qui peut provoquer… Bon d'accord je m'égare.

Je me dirige vers la porte pour ouvrir et remarque qu'il pleut de plus en plus. J'ouvre la porte et, je ne vois rien. Dehors, il n'y a personne. Ding ! Dong ! Je regarde la sonnette et vois… Milien qui saute sur le bouton. C'est le chat de la voisine. Je lui donne une petite tape pour le faire partir, mais il vient s'empêtrer dans mes jambe. Il mort alors le bas de mon pantalon et tire dessus. Oui ! Il tire comme le fox terrier de Maï (ma meilleure amie) pour m'emmener quelque part. Je décide donc de le suivre. Il me conduit dans le potager, là où se trouve habituellement la rhubarbe. Je regarde alors sous la bâche et je la vois, blottie dessous pour se protéger du froid et de la pluie. Je la reconnais. C'est vraiment elle. Je décide donc de la recueillir dans la maison. Au moins, elle serait au chaud. Je ramène aussi Milien tant qu'à faire.