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Par leblogfeerique, le 25.08.2017
angelilie
mer ci d'être venue le voir.je devrait pouvoir publier d'ici peu (après les examens je pense). http
Par leblogfeerique, le 15.05.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 27.04.2017
beau blog. un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte et un enchantement.n 'hésitez pas à
Par angelilie, le 07.04.2017
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Date de création : 02.03.2017
Dernière mise à jour :
01.02.2018
13 articles
Retour aux sources
Dans le cœur de Paris,
Dans les égouts de la ville,
Un petit être abandonné,
Cherche son chemin,
Il se dit qu’il,
Retournera chez lui demain.
Mais son cœur, lui, part en vrille,
Il ne faut pas se faire de bile,
En regardant sa laine souillée,
Il se dit qu’il ne vaut rien,
Il s’enfuit, cet espoir futile,
Il n’attend plus rien de demain.
Il continue à marcher,
De plus en plus fatigué,
Il ne veut que se reposer,
Personne pour lui dire d’avancer,
Seuls ses souvenirs pour consoler,
Un cœur attristé.
Quand tout espoir semblait perdu,
Que ses efforts semblaient vains,
Une lumière est survenue,
Mais il la regarde et la craint,
En s’approchant il s’aperçoit,
Que c’est une issue et il la voit.
A l’air libre il se retrouve,
Enfin l’espoir le recouvre,
Il va maintenant la retrouver,
Il connaît bien le quartier,
En arrivant devant la maison,
Il s’assoit sur le balcon.
Elle finira par le trouver,
Alors elle prendra dans ses bras,
L’œuvre qu’elle avait tricotée,
De bouts de laine par-ci par-là,
Deux boutons rouges pour qu’il la voit,
Un être était né de ses doigts.
Ça fait maintenant plusieurs années,
Et dire qu’elle a déménagé,
Dans une maison froide et humide,
Un peu étroite et un peu vide,
Avec pour seule compagnie,
Les fleurs qui fanent avec dépit.
Il est encore devant la porte,
Cette vie étrange est un peu morte,
L’attente est longue et il s’ennuie,
Même le gros chat s’est enfui,
Il n’a maintenant plus d’amis,
Et c’est lui qui a vieilli.
Mais où pourrait-il aller ?
Tous ses souvenirs sont là,
Dans cette maison où il est né,
Au coin du feu près du gros chat,
Il ne saurait pas où aller,
Personne comme lui à rencontrer.
Maintenant il tremble, il a froid,
Dehors il pleut, il ne sait pas,
Si demain il verra l’au-delà.
Il continue à espérer,
Que quelqu’un pour lui viendra,
Et le prendra pour l’emmener.
Il y a du mouvement dans les branches,
Il regarde dans cette direction,
Il se lève, les main sur les hanches,
Il se pose beaucoup de questions,
Un être sort du buisson,
Voit son reflet et fait un bond.
Il court dans sa direction,
L’autre est désorienté,
Trempé il veut s’abriter,
Regarde l’autre dans les boutons,
Ensemble ils n’ont plus peur de demain,
Les deux amis prennent le chemin.